1. |
De nouveau au monde
03:01
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Même si tout va de travers y’a quand même toi qui m’sourit
t’as beau m’convaincre que tout va bin aller,
je m’enfonce dans mon merdier
mon regard de plus en plus se vide tellement l’absence m’envahit
depuis ce maudit Covid ma tête une prison d’amibe
Qu’est-ce que tu peux apporter de nouveau au monde
Genre un vaccin qui guérit de l’ennui (bis)
Les roses sentent les roses, le fumier le fumier
et pis moi ma senteur qu’est-ce que c’é, sinon celle de l’oublié
tremblement de solitude tempête en moi comme un mauvais sort
je deviens l’ombre d’une habitude à force d’imaginer ma mort
Qu’est-ce que tu peux apporter de nouveau au monde
Genre un vaccin qui guérit de l’ennui
Qu’est-ce que tu peux apporter de nouveau au monde
Genre un médecin son vaccin un comédien « une comédienne »
dis-moi hé qu’ton vaccin se cache dans mon refrain
Genre un comédien qui donne un sens au destin
Qu’est-ce que tu peux apporter de nouveau au monde
Genre un médecin son vaccin un comédien
Qu’est-ce que tu peux apporter de nouveau au monde
Genre un comédien qui donne un sens au destin
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2. |
Où c'é
03:24
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Où c’é que j’m’en va, où c’é où c’é
Où c’é que j’m' en va, où c’é où c’é
Tout le monde va à quelque part même ceux qui semblent errer
Les insectes s’en vont par là tout grouille à l’infini
Pis moé où c’é que j’m'en va, où c’é où c’é
Où c’é que j’m’en va, où c’é où c’é
Les lucioles la nuit, stroboscope luit, le ciel rase le sol trajectoire bémol
Le sol se constelle pis moi j’rase le ciel
Où c’é que j’m’en va, où c’é où c’é
Pis toi où s’tu t’en vas où c’é où c’é
pis moi j’te suis par là, crains pas crains pas
tout mon avoir dans une valise je laisse la valise là
pis j’te suis par là crains pas crains pas
Où que t’aille j’te suis par là par là……
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3. |
L'oiseau
03:11
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Parfois mon corps prend le décors
Où fourmillent des ombres que frôlent des comètes
Je ne sais plus où donner de la tête
De peur que se déclenche une méga tempête
Par chance y’a la forêt cabane de mon âme
Elle m’enveloppe, arrondit mes coins
Qu’est-ce que j’vas faire
Jamais j’finirai d’te connaitre
J’t’ai dans la peau jusqu’aux os
Y’a aussi l’oiseau je sais pas son nom
Y siffle tout l’temps invisible au bout d’une crête
Je scrute à l’infini son horizon
Avec l’espoir ultime de trouver sa maison
Il me donne le sens du tempo quand de son bec
Catapulte ce rythme chaud
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4. |
Fougère
03:43
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Tamdiyoudiyoudadammm Tamdiyoudiyoudadammm Tamdiyoudiyoudadammm
Tamdiyoudiyoudadammm Tamdiyoudiyoudadammm Tamdiyoudiyoudadammm (#)
Au début presque rien sauf une fougère et puis se faufile entre deux brins cercle millénaire
Au début humhum hoya hoho début humhumhumhum hoya hoho début (refrain)
Au début sans d’sus d’sous pousse le sillon de nous tourbillon d’année lumière entre deux fougères
(refrain)
Au début sans cette dentelle mère que de la poussière et puis trace d’humain fossile entre deux liens
(refrain + #)
Au début jusqu’à la fin toujours une fougère et puis entre deux terriens cercle éphémère
Au début jusqu’à la fin hoya y a-t-il une fin, à la fin jusqu’au début hoya y a-t-il un début
ni début non plus ni fin hoya la fin au début, au début hum hum hoya hoho début
(#)
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5. |
Tassez-vous
03:25
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Tu m’es tellement apparu obtus que ça m’a étouffé
face à tant d’impromptu, mais surtout stupéfié
n’importe quoi n’importe comment je m’suis rangé
(ref) Tassez-vous tout l’monde that’s it that’s all c’est lui le mâle
Tassez-vous tout l’monde that’s it that’s all écoutez son call
Quand t’es multimilliardaire tu sais pu quoi faire
tu jettes ton cash par la fenêtre pour passer l’temps
n’importe quoi n’importe comment faire la pluie et l’beau temps
(refrain)
T’aimerais bin ça faire le juge pour taper du marteau
faire régner ton subterfuge et ton droit de veto
n’importe quoi n’importe comment le roi du tourment
(refrain)
Que l’argent fait pas l’bonheur pour toi très grosse erreur
ta tête s’émerveille quand ‘est pleine d’oseille
n’importe quoi n’importe comment tu bouffes de l’argent
(refrain)
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6. |
Ma cigale
02:20
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J’attends au cocon de moi, qu’éclose ma cigale, j’attends je n’sais trop quoi, une métamorphose abyssale
quand tout en haut presque évanoui, je cherche encore qui je suis, quand tout en bas fout le camps, quand je me vois rampant presque serpent
je slake la poulie de ma quête, et slake les pensées qui m’empêtrent, car dans la terre tout y séjourne, car tout dedans aussi y retourne
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7. |
Ce gars-là
03:34
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Y a un gars dans l’haut du rang, y gosse des murs de cailloux vivants
(ref) Pis quand aussitôt le vent pogne dedans à travers la roche posée
ses murs enchantent m’enchante
ses courbes serpentent, roc de forêt, ses lignes m’enchantent, murmure de paix
Ce gars-là dans l’haut du rang patente des murs château du temps
pierre par pierre dans l’haut du rang ses murs s’élèvent firmament dans le champ
Ce gars-là dans l’haut du rang travaille fort en chien, mais fait du beau c’est écoeurant
ce gars-là dans l’haut du rang c’est mon voisin pis dans l’coin on l’trouve pas mal inspirant fascinant mirobolant
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8. |
Facque
03:37
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Y a comme une sorte de suspension, le temps s’envole et tout se fige, sous tes branches déploie mon vertige, s’allume en moi le tison, FACQUE...
On est-tu bin ou on est pas bin, on est en train j’pense-bin d’vivre de quoi, de quoi de fort de beau pis de grand, un refrain, un refuge, une shot de wisky blanc.
Autour du feu j’te r’garde dans les cieux, quand t’es là difficile de s’sentir mieux, même si dans les bois tu perds le nord, serai ta boussole ton phare, FACQUE...
C’est le bonheur total en nous, dans tes yeux apparait c’est drôle un hibou, dans mon livre à moi ça s’explique pas, rien qu’le goût de vivre ça avec toi, FACQUE...
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9. |
Je rêve encore
04:14
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En ce jour de grand vent, souffle en moi ce rêve fou,
de nous voir dès maintenant, tous ensembles chantant
Ce petit rêve tout simple tout grand, je l’espère pour nos enfants,
désir ici d’être tellement unis, trois p’tites voyelles dirais-tu oui
Oui chuis si fier de vivre ici, ici la vie est comme nulle-part ailleurs,
c’est-tu pour ça que les oies blanches viennent y faire leur descendance ?
Se lancent au nord le long du fleuve, longent nos regards le long du nord,
elles sont l’avenir nous le sommes aussi, nous sommes ensemble symphonie
Sur cette terre, bordée de neige, entre sud et nord, je rêve encore
De Nous plus forts, multicolores, entre sud et nord, je rêve encore
T’en souviendras-tu dans cent ans, que notre mémoire enfin retrouvée
a eu le front de son fleuve, estuaire sur le ciel,
avec des mots de partout, devenus d’ici devenus chez-nous
dans une langue fluvienne, de l’eau chemin inouï
tous descendants d’immigrants, nos rêves se sont métissés
je les vois s’entrelacer jusqu’au delà de la lune
T’en souviendras-tu dans cent ans, qu’encore nos bouches éoliennes
chanteront des mots-pollens, plancton pour les baleines.
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Jean-François Casabonne Montreal, Québec
JEAN-FRANÇOIS CASABONNE, présent sur toutes les grandes scènes de Montréal, comédien avant tout, puis écrivain, poète, est aussi le musicien et chanteur qui a fabriqué ce Spectacle en chantier : « L’inconnu Zigzag ». Il y déploie tous ses talents et nous transporte dans un univers éclectique, entouré de fabuleux musiciens. Cette performance ne s’en tient pas qu’à la musique. ... more
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