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Album en chantier

by Jean-François Casabonne

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1.
Le rap du 11 08:54
Le rap du 11 Entendez-vous le tic-tac de la démission Sentez-vous s’infiltrer en nous l’autocensure Pourtant, le verbe toujours se fait chair Mais mon Dieu que Dieu n’y est pour rien La Terre est un trou noir en talons hauts La Terre porte son amour en bandoulière La Terre porte aussi des ogives aux gencives Et je regarde dans le blanc des yeux l’hiver Mordre à belles dents dans des rochers gruyère Entre la guerre sourde et la justice borgne La paix s’engouffre et murmure son souffle Depuis le onze septembre fatidique Je reste vigilant dans ce chaos numérique Aux pieds d’une sacoche guirlande Aux pieds d’une statue liberté L’Amérique a les pieds troués Par trop d’oubli, par trop de harangues Et moi, je pleure encore les ensevelis Pendant que M. Bush de son organe, Débouche les grottes afganes Entre la guerre sourde et la justice borgne La paix s’engouffre et murmure son souffle Tant mieux, se dit-il, moins de talibans Tant pis pour les civils, les femmes et les enfants Afin de faire régner un peu de liberté Il camoufle vanité par vérité Mister Bush mâche une paix chewing-gum In the world he is number one Onze septembre 2001 Un trou de plus, deux tours en moins Désormais on ne verra plus au loin Le onze que dessinaient les tours à l’horizon Entre la guerre sourde et la justice borgne La paix s’engouffre et murmure son souffle Pendant que le monde perd la boule La paix revient à Kaboul La paix n’est certes pas tranquillité Rime encore moins avec armée Déposer les armes, c’est se défendre La manière sans doute la plus opérante Pour que la paix l’emporte sur la guerre Je jette hors de moi ce désir de dominer Je jette hors de moi cette paresse à apprendre Je jette hors de moi cet état d’anesthésié Je ne laisse plus de place à l’ignorance Car mon bonheur souvent est inconscience Quand par ma faute un inconnu connaît l’indigence Entre la guerre et le terrorisme Une autre voix se glisse Une autre voix existe Celle de la parole
2.
Flux 01:41
Flux Floune fou flux De traverdure en forme de drain De vavidul en max au crip du vrax Machin pul en marche de bulle Machin pul en marche de bulle J’ai le revolver au cœur Et gratte pintentus le feu s’incruste Au bord du trac t’anime l’albumine Te mine et t’illumine Suivre la flèche Toujours la flèche Rien que la flèche Des fous en laisse Les flèches m’assèchent Coincé du plexus coincé du plexus J’ai d’la barbe dans le cerveau J’enlève mes oreilles y fait trop chaud Me voilà comme un cadenas pris au piège de sa clé Coincé du sternum coincé du sternum Des séquoias sur ma poitrine Tombent et tombent et crient famine Les yeux en forme de mangue Coiffés d’une puce maîtresse Coincés au creux de la flèche Au creux de la flèche Proxipus de flux sans plus de flux immense de fluxuence Je t’ouvre la panse je trouve le sens Et frac te morphe, les mains te enflent Viande de paon, cheveux au vent Je te veux vivant Je te veux vivant
3.
Lotus ivre 05:09
4.
A demain 03:01
À demain Ce soir-là, je n’savais pas Que jamais plus je n’te verrais Que là où t’allais, c’était sans retour Et moi je t’ai dit à demain Un noir désir plonge sur toi Une cantate et une croix Une sorte de folle allumette Et moi je t’ai dit à demain Si j’avais su deviner J’aurais détourné le destin Te faire éviter son grappin Et moi je t’ai dit à demain Tout l’monde me dit de n’plus t’attendre De la mort on ne revient Mais moi, c’est plus fort que moi, Chaque soir, j’attends à demain.
5.
Don Quichotte Un jour, c’est Don Quichotte Un autre jour, c’est Don qui croque Une nuit, c’est Don qui flope La même nuit, c’est Don qui chuchote Mais toujours, c’est Don qui veut plus Don qui frotte Don qui troque L’absolu qui choque À la conquête d’une époque Mais toujours, c’est Don qui veut plus Don qui frotte Don qui croque L’absolu qui choque Qui le mène, qui l’emporte, l’emporte (Voix de Mister Big shot) I love New York. It’s a beautiful city. And I love standing ovations, standing ovations. Au revers de lui, Vers l’étoile qui luit Pour une gloire sans fin Qui jamais ne le rassasie Il se perd dans le désespoir De la gloire, la gloire d’un soir Jamais être tout simplement lui Il se perd dans le désespoir De la gloire, la gloire d’un soir Jamais être tout simplement Tout simplement lui, lui. (Voix de Mister Big shot) To be or not to be, That is the question But I love standing ovations And I will buy New York City Just for myself.
6.
La cavalière du vent La cavalière du vent Toute auréolée de robes des champs Traverse des zones d’ombre Comme un fantôme Entre deux mondes Elle vagabonde Chevauchant la mort Sur des serpents diamants Telle une fakir d’Orient Elle cherche à faire la fusion De son corps avec l’horizon À bout de souffle À bout de sang Ses pieds grugent le temps La mémoire l’ensorcelle Au paradis du nord Elle chevauche le rêve La cavalière du vent Et cet homme d’outre-mer Pour qui elle brise toutes frontières Pour qui elle donne lune et terre L’emprisonne jusqu’au plus sacré d’elle La transforme en citadelle Belle cavalière du vent Elle cherche dans son corps l’alchimie du firmament La cavalière du temple ivre Pénétrée jusque dans ses fibres Par un vent d’Irlande jaune Elle bouleverse le silence De sa danse chromosome La chevalière du vent
7.
Loup Garou 07:40
Loup-garou Je l’ai rencontré Dans un bar de sushi J’ai rêvé d’un ami Un rêve que j’oublie Un exode interplanétaire Entre deux, deux univers Une histoire dans la brume Deux cœurs flambent et fument Des battements de lune dans leur sang Deux fusées de chair effervescente Brûlent à grands coups d’aube Dans les yeux, les yeux de l’autre C’est un matin Tard la nuit Bras dessus, bras dessous Vieux chum, loup-garou (bis) Plus tard dans une taverne de luxe Où la vie est en habit Deux époques s’entrechoquent Comme si nos armures éoliennes N’étaient que boucliers Qui tournent sur nous-mêmes Nous sommes les astronomes En quête d’espace, d’archipels de miel De lumière, de valse Cet homme au cœur de bum a changé ma vie De brume au clair de lune De lune au cœur de chum Refrain Ni vu ni connu Ça’ cliqué pi après, tout a fui Fugitifs du désert Deux gars des galaxies sont atterris En cosmonautes du moyen-âge Chevaliers des temps modernes Refrain
8.
J’enlève mes souliers L’homme est-il sans relief Pour avoir tant besoin de chef Déserte-t-il sa fonction D’homme qui pense avec passion Laissez-moi m’interroger Sur ce drôle d’animal blessé Laissez-moi m’intéresser A sa boule déboussolée Dans ce monde où la vitesse tue J’enlève mes souliers Dans ce monde où la vitesse noue J’enlève mes souliers Toi qui vis, toi qui meurs Garde tes pieds En liberté Sur le chantier Des âmes fêlées Je cesse de courir D’hyper-ventiler J’arrête de mourir Me jette hors du highway J’espère l’homme neuf Un homme reboussolé Je cesse ce méga-bluff Cette joute d’écervelé
9.
Yochen 03:12
Yochen Quand est tombé le mûr de Berlin J’étais loin de me douter Tombé un jour, au Pèlerin Sur Yochen, copain rêvé Qu’est-ce qu’un ami, un vrai copain Kamouraska et bélugas En sont témoins tous les matins Avec le fleuve monte son pain Qu’est-ce qu’un ami, un vrai copain Sondez cet homme multi grains Au bout de ses doigts, soleil vulcain Au cœur du cœur, chaleur matin Ses yeux, comme un levé de soleil Pétrissent l’aurore pour mon réveil Une brume danse sur le chemin Je hume l’odeur, fleur de son pain Hibou de l’aube, je dors encore Mes rêves hantent sa pâte d’or L’île aux Corneilles sort du sommeil Sa femme court, petite abeille Qu’est-ce qu’un ami, un vrai copain Sondez cet homme venu de loin Au bout de ses doigts, soleil vulcain Que du bonheur dans ce four à pain Petit matin, petit pétrin Homme jardin, cousin germain Le monde entier dedans ses mains Transforme tout avec un rien L’amidon et l’amitié Kayak sur la marée Que deviendrait notre Québec Sans cet homme métèque Qu’est-ce qu’un ami, un vrai copain Sondez cet homme pèlerin Au bout de ses doigts, soleil vulcain Sans toi l’ami je crève de faim
10.
Kwé 05:38
Kwé Au creux du ventre de la terre J’ai sué toute la peine de mon corps Je suis une rivière Qui s’évapore, vapeur de nuit Sous la lune, au flanc du feu Au creux du ventre du ciel J’ai sué toute l’âme de la pierre Je suis une rivière Au nombril chaud de la terre mère Senteur de cèdre dans mes veines Au creux du ventre de la pierre J’ai vu sourire une lumière Je suis une rivière Le grand esprit comme sur une enclume Pose sur ma tête rouge sa plume Kwé Kwé Moshum Kwé Kwé Moshum Kwé Kwé Moshum Kwé Kwé Moshum Kwé Kwé Moshum Kwé Kwé Moshum Kwé Moshum Kwé J’ai senti au cœur de la pierre La mémoire vive de la terre Je suis une rivière Qui coule au ventre de mes grands-pères Une onde douce millénaire J’entends le tamtam de mon cœur Cogner au tympan de mes peurs Je suis une rivière Mon corps fœtus est une oreille J’apprends la sagesse de la terre Au creux du ventre Algonquin J’épouse la chaleur de leurs mains Je suis une rivière J’écoute le loup hurler à l’aigle Leur secret deviendra mien
11.
Audrey 04:46
Audrey Une maman et sa petite Léa Sont entrées dans ma vie Un soir de lune absente, mes yeux tanguent L’inconnu zigzague en moi Serais-tu l’aimée de ma vie ? Silence, l’orage au loin gronde Dans le ciel, les éclairs jazzent Mes yeux dans tes yeux se propagent, mystérieuse attirance Le feu dans tes pupilles danse Serais-tu mon âme retrouvée ? Audrey, j’te veux dans ma vie Entre toutes choisie Femme de ma vie Mon corps est un glacier Ton corps un volcan, je glisse dans tes angles Je fonds sur toi comme une mangue Doucement cueillie à même tes flancs Belle comme une louve tzigane Tu réveilles en moi l’Homme Nous deux, c’est infini, je rêve d’un enfant J’t’en fais l’aveu : de toi, chu amoureux.
12.
Je rêve de nous T’en souviendras-tu dans cent ans qu’une bande à la mémoire retrouvée A eu le front de son fleuve, estuaire sur le ciel, Avec des mots de partout, devenus d’ici, devenus chez nous, Dans une langue fluvienne, de l’eau, un pays Tous descendants d’immigrants, nos rêves se sont métissés Je nous vois entrelacés jusqu’au-delà de la lune T’en souviendras-tu dans cent ans, qu’encore nos bouches comme des rouets Parleront des mots de laine filés par les baleines Sur cette terre Bercée de neige Entre sud et nord Je rêve de nous Je rêve de nous En ce jour de grand vent, brûle à mes lèvres le oui d’antan Je dis oui, dis oui, maintenant, le dirai toujours dans cent ans Ce petit rêve tout simple, tout grand, je le sème pour nos enfants Partout au monde, on rêve d’ici, trois p’tites voyelles et un pays Je suis si fier de vivre ici, ici la vie est comme nulle-part ailleurs C’est pour cela que les oies blanches viennent y faire leur descendance Se lancent au nord le long du fleuve, longent nos regards le long du nord Elles sont l’avenir, nous le sommes aussi, nous sommes ensemble notre pays.
13.
Un peu de temps Un peu de sel Juste assez pour grimacer Un peu de miel Juste assez pour effacer Effacer des larmes de souffre Sur tes joues creusées de gouffre Des larmes de sang Sur ton nez océan Ta maison c’est ton corps Tes pieds, ton transport Sur le long corridor L’amour est plus fort que la mort Combien d’heures restent au temps Combien d’ancres dans le vent Un peu de mort, un peu d’aurore Sur tes yeux matamores Sur tes yeux matadors. La vie est un peu de temps Donné à des libertés Pour si tu veux Apprendre à aimer, aimer Pour la rencontre De l’éternel amour Dans le toujours De l’au-delà du temps Un peu de temps Juste assez pour s’aimer Un peu de temps Juste assez pour se donner
14.
Obama 07:38

about

On connaissait Casabonne comédien, écrivain, poète, mais le musicien a fait son son apparition en 2008.
Ce spectacle est donc bien un concert de chansons dont il a composé la musique et écrit les paroles et, sous l'œil expert du metteur en scène Dominic Champagne, accompagné de quatre fabuleux musiciens exceptionnellement créatifs, il met en scène ses compositions, tantôt liées par quelques clins d'œil poétiques, tantôt amenées par de brèves histoires graves ou cocasses.

credits

released September 27, 2014

Paroles et musiques, voix, guitare : Jean-François Casabonne
Contre-basse : Marianne Deschamps
Percussions : Charles Duquette dit Henri !
Guitare électrique : Charles Hamel
Direction musicale et piano : Vincent Hamel
Arrangements : tous
Enregistré au Studio Théâtre de la Place des arts
Prise de son : Guillaume Côté
Mixage : Chez Audio Z
Mixeur : René-Pierre T. Guérin
Dessin sur la pochette : Stéphanie Béliveau
Conception graphique : Turcotte Design
Assemblage, impression : Umen Digital
Photo sur la pochette : Dominique Chartrand

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Jean-François Casabonne Montreal, Québec

JEAN-FRANÇOIS CASABONNE, présent sur toutes les grandes scènes de Montréal, comédien avant tout, puis écrivain, poète, est aussi le musicien et chanteur qui a fabriqué ce Spectacle en chantier : « L’inconnu Zigzag ». Il y déploie tous ses talents et nous transporte dans un univers éclectique, entouré de fabuleux musiciens. Cette performance ne s’en tient pas qu’à la musique. ... more

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